Le 12 octobre 2022, Monsieur Mottas, le concierge du CO du Belluard, nous a emmené dans le labyrinthe des sous-sols de l'école pour nous présenter les installations de chauffage. C'était d'autant plus intéressant que le bâtiment principal de notre école, datant de 1964, permet de voir l'évolution de l'approvisionnement en combustible. En effet, on peut encore y voir une cave à charbon (jamais utilisée) et deux citernes de mazout (abandonnées dans les années '90) de 60'000 litres chacune. Aujourd'hui, le CO du Belluard se chauffe au gaz naturel qui passe par les chaudières puis par les tuyaux reliés aux radiateurs dans les salles et les couloirs. Ce sont donc les énergies fossiles qui ont assuré le chauffage de notre école durant ces dernières décennies. Jusqu'à quand? Telle est la question. On peut voir le positif en relevant que l'approvisionnement énergétique du chauffage a glissé vers une énergie certes fossile mais moins émettrice de CO2 que le charbon ou la mazout. Et si nous poussions plus loin cet effort pour réduire notre empreinte carbone?

Monsieur Mottas nous explique le fonctionnement des chaudières à gaz. On aperçoit bien le chauffe-eau rouge au deuxième plan.

Les tuyaux rouges et bleus par lesquels transitent l'eau chaude qui rejoignent ensuite les radiateurs. Les tuyaux rouges envoient l'eau chauffée dans les radiateurs. L'eau laisse une partie de sa chaleur dans les espaces équipés de radiateurs puis revient à la chaudière par les tuyaux bleus.

On voit bien la différence de température de l'eau des tuyaux rouges (avant le passage par les radiateurs) et celle des tuyaux bleus (après le passage dans les radiateurs).

Le tableau de commande des chaudières à gaz.

Les deux anciennes citernes de mazout, abandonnées depuis les années '90.